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Ajabox quand le spatial inspire une alternative durable aux services cloud énergivores

C’est en 2021, dans l'atmosphère douce d’une nuit sur une plage d’une ile paradisiaque que l’étincelle s’est produite. Ingénieur informatique et entrepreneur je suis allongé sur le sable, observant les étoiles. Je suis préoccupé par un article que je viens de lire : The Carbon Footprint of the Internet.

Le numérique domestique produisait en 2021 déjà autant de CO2 que le trafic aérien mondial et les prévisions était un doublement d’ici 2025 ! Comme la part du cloud en représentait 1/3, qu’elle venait de doubler en 5 ans et que la tendance était clairement orientée vers une domination de ce mode de stockage, ce n’était pas une goutte de CO2 dans l’atmosphère.

Je travaillais justement à l’époque sur un projet de cloud auto-hébergé (cloud in-house). Mon objectif premier était de mettre sur le marché une solution permettant de protéger au maximum notre vie privée. De le faire en rendant possible l'hébergement chez soi, d'un cloud personnel dédié sans aucune connaissance technique, plutôt que de confier ses données aux géants du numérique qui ne se privent pas de les analyser.

Je ne suis pas à proprement parler un éco-engagé traditionnel, brandissant des bannières de protestation. Je suis plutôt éco-pragmatique, un homme de solutions, un innovateur qui croit au pouvoir de la créativité pour apporter des solutions. A cet instant, je pense que je dois adapter mon projet et faire d’une pierre 2 coups : protéger la vie privée des utilisateurs et diminuer l’impact écologique du cloud.

Pendant ces réflexions, je regardais les points lumineux des avions dans le ciel et me disait pour me motiver que ça compenserait le fait de prendre encore un peu l’avion pour venir sur mon ile paradisiaque où je vivais une partie du temps.

Non mais vous le croyez ça, prendre une photo comme ça avec son smartphone, cela émet une quantité non négligeable de CO2 ! Surtout qu’après elle va se synchroniser dans le cloud et émettre indéfiniment du CO2 pour le maintien de son stockage dans ce cloud. Et puis, je l’enverrai peut-être à des amis par Whatsapp, elle se stockera alors dans la pellicule de leur téléphone, puis sera à nouveau synchronisée dans leur cloud. Elle sera dupliquée dans combien de cloud au final? Ces copies émettront combien de CO2 ? Pendant combien de temps ?

Avec horreur, je réalise que mon simple clic pour prendre cette photo polluera peut être plus que cette fraction de seconde de déplacement de cet avion que je vois dans le ciel. Si on prend en compte le nombre de photos prises par des smartphones, ça fait un peu froid dans le dos.

J’étais perturbé par cette incohérence. Le monde était obsédé par les avions traversant le ciel, mais négligeait les serveurs silencieux qui bourdonnaient jour et nuit, consommant d'énormes quantités d'énergie et émettant du CO2 en silence. C'était un problème invisible et négligé, mais tout aussi urgent. Je devais m’atteler à résoudre ce problème.

Allongé sur le sable et continuant mon observation du ciel, au bout d'un moment, je tombe sur un avion bizarre qui n'a pas de clignotement rouge et vert au bout des ailes. J'ai beau essayer de trouver une explication, je n'en trouve pas. Quelle que soit son orientation, je devais obligatoirement voir l'un de ces deux clignotements, vert ou rouge. Puis je réalise que c'est un satellite rendu visible par le reflet du soleil!

C’est à ce moment-là que j’ai eu le déclic. Je me dis que ces satellites ont des capacités de communication et informatiques importantes mais qu’ils ont des contraintes énergétiques fortes. Je repense  à ce passage dans le film « Apollo 13 » qui retrace la mission de la NASA du même nom. Pour ramener l’équipage sur terre en vie, on voit les ingénieurs de la NASA faire preuve d’ingéniosité pour économiser le moindre watt de consommation électrique du module.

La piste était là, je devais repartir d’une feuille blanche et utiliser des composants informatiques que l’on utilise dans le spatial, je ne pourrais pas faire mieux en terme d’efficience énergétique.

A cet instant, le projet est reparti à zèro pour aboutir à ce qu’il est aujourd’hui : un cloud chez soi bien protégé avec des Terra-octets de données pour moins de 3 watt de consommation totale, soit :

  • 5 fois moins qu’une simple box internet,
  • 15 fois moins qu’un simple ordinateur portable,
  • 30 fois moins qu’un ordinateur de bureau.

La pollution invisible des data center est un défi que l’on doit tous relever. Mon talent, ma connaissance et mon esprit entrepreneurial m’a permis de vous apporter cette solution pragmatique et significative.

Votre capacité de décision doit prendre le relais et faire le reste pour que par une migration silencieuse, vos données retrouvent le chemin de la maison et polluent moins.

Produire local, consommer local c’est bien mais héberger local en plus c’est mieux et ça fait partie de la solution au problème.

Venez rejoindre ce mouvement pour stopper ce massacre collectif, lié à un numérique actuellement inefficace et excessivement coûteux en émission carbone, pour migrer vers un usage plus respectueux de notre environnement.